Ce vendredi a semblé marquer la fin de l’hiver intersibéral magnétique. Il faisait tellement sec qu’un groupe autonome de collègues a sorti deux tables dans le jardin sans concertation préalable. Il y avait de la salade de blé et Blanchette a voulu manger dans nos assiettes, alors on l’a enfermée dans le poulailler le temps du repas, sans négociation. Au dessert, une sorte de cloche de Pâques non laïque, avec sans doute de la gélatine de porc dedans et du praliné bof bof. Un dessert qui ne sert à rien. C’est là qu’on a libéré les volatiles qui se sont jetés sur les restes de petits pois dans l’herbe. On a de suite vu qui étaient les dominants, comme dans nos classes. Le zéro déchet et le bien-être animalier c’est essentiel, parce que comme ça, les poules sont heureuses et fortes, elles montent sur les fenêtres pendant qu’on travaille car tout les intéresse et les enfants, ça leur met la pression pour réussir, parce qu’un animal les admire. Big Blanchette is watching you, c’est un principe pédagogique essentiel.