« Mais si j’te dis qu’il existe puisqu’il est dans le ciel. » On est en moyenne-section, c’est donc soit Dieu, soit le Père-Noël. Je m’approche, et…c’est Dieu. Dans le bus qui nous transporte le ton monte sévère et malgré son bonnet turquoise à oreilles de chat, Beverly fait flipper. Il est temps de sortir mon laïus habituel – qu’on n’est pas obligé d’y croire mais que si on a envie on peut et que c’est chacun qui décide – effet limité cette fois-ci, je le sens bien. Ilyes me fixe en réfléchissant beaucoup et me coince au tournant suivant: « Mais, toi, est-ce que t’as déjà vu des parents qui achètent des cadeaux la nuit dans les supermarchés? »